Le Mali a signé le Traité d’Interdiction de Mine le 3
décembre 1997, l’a ratifié, le 2 juin 1998 et est devenu
Etat Partie le 1er Mars 1999. Une législation Nationale
d’application a été adaptée le 27 septembre 2000 et
le 15 novembre 2000, cette loi prévoit des sanctions
pénales.[213]
Une Commission Nationale pour les Mines a été
créée en juin 2002 par un décret interministériel
.[214] Cette commission serait
composée de 13 membres, parmi lesquels les représentants du
parlement, la société civile et les
médias.[215]
Le premier rapport de transparence du Mali attendu pour le 28 août
1999, a été soumis le 17 mai 2001; Le rapport annuel mis à
jour qui devait être produit au plus tard le 30 avril 2002, reste attendu.
Le retard serait dû aux préparatifs liés aux
élections présidentielles et législatives d’avril
2002.[216]
Le Mali a assisté à la 3e Conférence des
Etats Parties au Traité d’Interdiction de Mines à Managua au
Nicaragua en septembre 2001 et à la réunion intersessionnelle du
comité permanent à Genève en janvier 2002, mais
était absent à celle de mai 2002.
Le Mali a aussi assisté à la Conférence régionale
sur les armes et les lois Humanitaires Internationales : « La
Convention sur les armes Conventionnelles et la Convention
d’Ottawa » à Abuja, au Nigéria, organisée
par le CICR en collaboration avec Communauté Economique et de
l’Afrique de l’Ouest (CEDAO) du 10 au 11 octobre 2001. Le 29
novembre 2001, le Mali a supporté et voté en faveur de la
Résolution 56/24 M de l’Assemblée Générale des
Nations Unies appelant à l’universalisation du Traité
d’Interdiction des Mines.
Le Mali ne produit ni n’exporte les Mines Antipersonnel. Le Mali
déclare qu’il n’a jamais utilisé les Mines
antipersonnel. Depuis leur destruction en 1998, le Mali ne possède aucun
stock de mine antipersonnel. Il conserve 2000 mines antipersonnel et 1000 mines
antichar pour la
formation.[217]
Le Mali n’est pas affecté par les mines et aucune victime des
mines n’a été enregistrée sur son
territoire.[218]
Toutefois, les Contingents de l’Armée malienne ont
été formés aux Etats Unis, en France, en Allemagne et en
Chine aux techniques de déminage.
Bien que régulièrement impliqué dans les
opérations militaires de maintien de la paix dans la région,
aucune victime de mine antipersonnel n’a été signalée
par l’armée
Malienne.[219]
[213] Pour plus de détails, voir
Landmine Monitor 2001. P.95 [214]
Interwien téléphonique de Mamadou Lamine Ouatora, Conseiller
technique, Ministtère des affaires étrangères, 17 juin
2002. Le décret entrera en vigueur de sa
publication. [215] Interview de Mamadou
Lamine Ouatora, Conseiller Technique Ministère des Affaires
étrangères, Genève le 28 janvier
2002. [216]
Ibid [217] Rapport de l’article 7
forme D ; 17 mai 2001 pour plus de détails sur les stocks et leur
destruction, voir Rapport Landmine Monitor
2001.P.96 [218] Rapport du Landmine
Monitor 2001 . P.96 [219] Interview de
Mamadou Lamine Ouatare Conseiller Technique, Ministère des Affaires
étrangères Genève 28 janvier 2002