Développement clés depuis mai
2001 Le Bénin a constitué une Commission
Interministérielle en mars 2002, pour rédiger un projet de la loi
nationale pour une application du Traité d’Interdiction des Mines.
La France a donné un appui financier pour l’établissement au
Bénin, d’un centre régional de formation au
déminage.
La Politique d’Interdiction des Mines
Le Bénin a signé le Traité
d’Interdiction des Mines le 3 décembre 1997, l’a
ratifié le 25 septembre 1998, et est devenu Etat Parti le 1er
mars 1999. Bien que le rapport de transparence de l’article 7 soumis le
18 octobre 2000, mentionne qu’une Commission avait été
formée en 2000, pour examiner les mesures nationales d’application
du traité[1], le projet de
décret instaurant cette Commission interministérielle n’est
adopté qu’en mars 2002. La Commission , à ce qu’il
paraît présentera une ébauche de la loi d’application
du Traité d’Interdiction à l’Assemblée
Nationale avant la fin de l’année
2002[2].
Le Bénin a assisté à la 3ème
réunion des Etats Parties à Managua au Nicaragua en septembre
2001[3], Le Bénin a aussi
participé aux réunions intersessionnelles du Comité
Permanent à Genève en janvier et en mai
2002[4]. Le Gouvernement a aussi
participé à "la Conférence Régionale sur les Armes
et la Loi Humanitaire Internationale :la Convention sur les Armes
Conventionnelles et le Traité d’Ottawa" à Abuja au Nigeria,
organisée par CICR en collaboration avec la Communauté Economique
des Etats de l’Afrique de l’ouest CEDEAO du 10 au 11 octobre 2001.
le 29 novembre 2001, Le Bénin a supporté et voté pour la
Résolution 56/24M de l’Assemblée des Nations Unies,
conviant à une universalisation et une entière application du
Traité d’Interdiction des Mines Antipersonnel.
Le Bénin a soumis son rapport de transparence de l’Article 7
couvrant la période 2001, le 21 janvier 2002 ;c’était
un rapport ‘‘superficiel’’ ‘‘nil
’’. Le Bénin n’a jamais produit, ni
transféré ou utilisé les mines antipersonnel. Le
Bénin n’a aucun stock de mines antipersonnel même pour la
formation.
Le Bénin est un Etat Parti à la Convention sur les Armes
Conventionnelles, mais n’a pas adhéré au protocole
d’amendé de 1980 ni à celui de 1996. Il n’a pas
assisté à la 3ème réunion annuelle des
Etats Parties au Protocole II d’amendé, ni la 2nde
Conférence d’examen, les deux tenues à Genève
en décembre 2001.
L’Action Contre les mines
Le Bénin n’a pas de problème de
mines dans son territoire[5].
Cependant, en 2000, à peu près trente experts d’entreposage
de bombes ont été formés avec l’appui de la Belgique
et de la France[6]. Du 19 octobre au
11 décembre 2001, des ingénieurs militaires ont été
formés au Bénin par Le Centre National Français de
Déminage Humanitaire[7]. En
août 2001, la France a financé l’implantation d’un
Centre Régional de formation au déminage à Ouidah pour les
pays membres de la CEDEAO pour un montant de 259 164 Є soit 232
729 $ américain
[1] Rapport 2001 du Landmine Monitor
2001,p.56 [2] Interview de Pamphile Goutondji,
Directeur Adjoint du Département des Organisations Internationales et de
la Coopération au Ministère des Affaires
Etrangères,Genève,le 28 mai
2002. [3] Le benin était
représenté par Pamphile Goutondji, Directeur Adjoint du
Département des Organisations Internationales et de la Coopération
au Ministère des Affaires
Etrangères. [4] En janvier le
Bénin était représenté par : Pamphile
Goutondji, Colonel maurice Mathias Adjou-Moumouni Conseiller Juridique
Technique Ministère de la Défense, et le capitain Rely Soka Chef
des enquêtes et du Breau d’Ingenierie et en mai 2002 par par
Pamphile Goutondji. [5] Le Rapport de
transparence de Article, 21 janvier 2002, Interview de Pamphile Goutondji,
Directeur Adjoint du Département des Organisations Internationales et de
la Coopération au Ministère des Affaires
Etrangères,Genève, le 31 janvier
2002. [6] Rapport 2001 du landmine Monitor,
p.57 [7] Reponse aux questionnaire du landmine
Monitor, par Samuel de Beauvais, Ambassadeur au Ministère des Affaires
Etrangères de la France, 27 mars 2002.