Le Niger a déclaré qu’il n’a pas des stocks de
mines antipersonnel, contrairement aux précédentes
informations.
La Politique d’Interdiction des mines.
Le Niger a signé le Traité
d’Interdiction des mines le 04 décembre 1997 l’a
ratifié le 23 mars 1993 et est devenu Etat Partie le 1er
septembre 1999. La Commission Nationale pour le contrôle et la collecte
des armes illégales, est chargée de la question des
mines.[257]
Le 1er rapport de transparence de l’article 7 du
Traité d’Ottawa était dû au plus tard le 28
février 2000, au 31 juillet 2002, il n’a pas été
officiellement transmis aux Nations Unies. Toutefois, le rapport avait
été préparé et une copie a été remise
au Landmine Monitor.[258] Ce
rapport est daté du 9 août et encore la période de septembre
1999, à avril 2001. Entre autres , le rapport stipule que le Niger est
« engagé » dans le processus de promulgation des
instruments Nationaux de mise en œuvre du traité.
Le Niger n’a pas assisté à la 3ème
réunion des Etats Parties à Managua au Nicaragua, en septembre
2001 ni aux réunions intersessionnelles du Comité permanent
à Genève de janvier et mai 2001. Le Niger a participé
à la réunion Régionale « Conférence sur
les armes et les Lois Humanitaires Internationales : la convention sur les
armes conventionnelles et le Traité d’Ottawa » à
Abuja - Nigéria, organisée par le CICR en collaboration avec la
Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest.
(CEDEAO) du 10 au 11 Octobre 2001. Le Niger a supporté la
résolution 56/24M de l’Assemblée Générale des
Nations unies, invitant à l’universalisation et
l’entière application du Traité d’Interdiction des
Mines antipersonnel, mais le Niger était absent pendant le vote.
Le Niger a adhéré à la convention sur les Armes
conventionnelles et à ses trois protocoles originaux, mais pas au
protocole II amendé. Il n’a pas assisté à la
3ème réunion annuelle des Etats parties du Protocole II
Amendé ni la 2nde conférence de revue de la convention
sur les Armes conventionnelles ; les deux réunions se sont tenues
à Genève en décembre 2001.
Production, transfert, stockage et utilisation
Le Niger n’a jamais figuré aux rang des
producteurs ni des exportateurs de mines
antipersonnel.[259] Dans le
rapport de l’article 7 remis au Landmine Monitor, le Niger déclare
que depuis avril 2001 il n’a pas de stock de mine antipersonnel, et aucune
gardée pour la
formation.[260] Cette information
semble curieuse compte tenu des déclarations faites en février
2001 à l’Observatoire des Mines par un responsable militaire,
déclaration selon laquelle le Niger planifiait les processus de
destruction des stocks le plus tôt
possible[261]. Les mines
antipersonnel ont été utilisées dans le passé,
prétendument par l’armée et par les rebelles Touareg et
Tubu[262]
Le problème de Mine, et l’action contre les Mines
Les problèmes de mines au Niger date de la
2nde Guerre Mondiale. Plus récemment, les mines auraient
été enfouies dans les montagnes de l’Aïr dans le Nord,
dans le Centre du pays et dans le désert du
Ténéré.[263]
Le rapport de l’article 7 remis au Landmine Monitor a identifié les
zones soupçonnées d’être minées : il
s’agit : Aïr, Mangueni, et le Nord-Est (Tibesti
).[264]
L’accord de Paix signé à Ndjamena au Tchad en
décembre 1998 avec les FARS de la rebellion Tubu prévoyait le
déminage des zones affectées. A ce jour, aucune activité
d’action contre les mines ne s’est déroulée. Le Niger
a signalé qu’il aura besoin de l’ assistance Internationale
pour la localisation, le marquage et le déminage des zones minées
et la formation du personnel
qualifié.[265]
[257] Interview téléphonique de
Mohamadou Koudi, Secrétaire administratif du Colonel, Maï Moctar
Kassouma, Président de la Commission pour le contrôle , la collecte
et le contrôle des Armes illégales le 23 juin
2002. [258] Ebauche du Rapport de
l’article 7 datée du 9 août 2001, pour la période
septembre 1999 à avril 2001. Une copie a été envoyé
par télécopie au Landmine Monitor le 27 juin 2002. Il contient les
inscriptions manustrite de la forme standard du rapport de l’article
7. [259] Rapport 2000 du Landmine Monitor
P.88 [260] Ebauche de la forme Bet D du
rapport de de l’Article 7, 9 août 2001. Il indique aussi la forme F
, que aucune stock de mine autipersonnel n’a été
détruit pendant la période septembre 1999 à avril
2001. [261] Interview du Colonel Maï
Moctar Kassouma, Président de la Commission Nationale de Contrôle
et de Collecte des Armes illicites, Bamako, Mali, le 16 fevrier 2001 ;
rapporté dans le rapport 2001 du Landmine Monitor
P.131. [262] Pour plus de détails,
voir rapport 2000 du Landmine Monitor
P.88 [263] Rapport 2000 du Landmine
Monitor P.88 [264] Ebauche de la forme C
du Rapport de l’article 7. 9 août
2001 [265] Ibid