Développements clés depuis mai 2001: Le Conseil
des ministres n'a pas encore adoptée la legislation
d'application nationale qui a déjà été
rédigée. La république des Seychelles n'a pas encore
soumis son premier rapport de transparence qui aurait du être soumis en
mai 2001.
La République des Seychelles signa le Traité
d'interdiction le 04 décembre 1999, le ratifia le 02 juin 2000 et
en devint état partie le 01 décembre 2000. La République
des Seychelles n'a à ce stade pas encore soumis le rapport de
transparence requis par l'Article 7 du Traité. Ce rapport
était attendu pour le 30 mai 2001.
La legislaton d'application nationale du Traité
d'interdiction progresse. Une version préliminaire du projet de
loi a été distribuée aux membres du Comité National
des affaires humanitaires at attend d'être adoptée par le
Conseil des Ministres.[1] Le
Comité inter-ministeriel national des affaires humanitaires qui a
été établi en juillet 2001 a pour mandat d'assurer
que le droit international humanitaire est traduit en législation
nationale.
La République des Seychelles n'a pas participé à
la Troisième Conférence des Etats Parties qui s'est tenue
à Managua au Nicaragua en septembre 2001. Elle n'a
participé à aucune des réunions du programme de travail
‘intersessionnel' qui se sont tenues à Genève en
janvier et mai 2002. La République des Seychelles a voté en
faveur de la Résolution 56/24M des Nations Unies soutenant le
Traité d'interdiction le 29 novembre 2001.
La République des Seychelles est un état partie de la
Convention sur les armes conventionelles et s'est adhérée
à son deuxième protocole amendé. Elle ne fut cependant pas
présente à la Conférence annuelle des Etats Parties au
troisième protocole, ainsi qu'à la deuxième
conférence révisionnelle qui se sont tenues à Genève
en décembre 2001.
Un porte-parole du Ministères des Affaires Etrangères
seychelloise a confirmé à l'Observatoire des Mines que la
République des Seychelles n'a pas produit, importé ou
stocké de mines
antipersonnel.[2] Selon la justice
seychelloise, seuls les militaires ont droit d'utiliser des explosifs.
[1] Présentation par un membre du
gouvernment de la République des Seychelles au Séminaire
régional des pays de l'Afrique australe sur le droit humanitaire,
Pretoria, Afrique du Sud, 21-23 mai 2002. [2]
Conversation téléphonique avec un représentant du
Ministère des Affaires Etrangères seychelloise, 26 juin 2002.
Voir aussi l'Observatoire des Mines 2002, p. 144.