Le Togo a signé le Traité d’interdiction de Mine le 4
décembre 1997 l’a ratifié le 9 mars 2000 et est devenu Etat
Partie le 1er septembre 2000. Aucune mesure nationale de mise en
œuvre n’a été prise comme le stipule l’article 9
du traité. Le premier rapport de transparence exigé par
l’article 7 du Traité était dû au 28 février
2001 mais n’a pas été soumis. Un fonctionnaire du Ministre
des Affaires Etrangères affirme que ce retard est probablement dû
aux problèmes administratifs, particulièrement au manque de
personnel.[1] Le Fonctionnaire
ajoute que comme le pays n’est pas affecté par les mines
antipersonnel, les questions de mine ne sont pas une
priorité.[2]
Le Togo n’a pas assisté à la troisième
conférence des Etats Parties au Niaragua en septembre 2001, à
cause des suspensions des vols, après les attaques du 11 septembre 2001
aux Etats Unis.[3] Le Togo
n’a pas participé aux réunions intersessionnelles du
Comité permanent de janvier et de mai 2002 à Genève faute
de ressources
financières.[4] Le Togo a
assisté à la conférence régionale
« Conférence sur les Armes et la loi humanitaire
Internationale : La convention sur les Armes conventionnelles et le
Traité d’Ottawa » à Abuja au Nigéria
organisée par le CICR en collaboration avec la Communauté
Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) du 10 au 11
octobre 2001.
Le 29 novembre 2001, le Togo a voté en faveur de la Résolution
56/24M de l’Assemblée Générale des Nations Unies pour
l’universalisation et une totale application du Traité
d’Interdiction des mine antipersonnel.
Le Togo n’est pas affecté par les mines antipersonnel, et il
n’y a pas des victimes de mines. Il n’aurait jamais produit,
transféré, ni utilisé les mines, mais il possède un
petit stock de mine antipersonnel pour des besoins de
formation.[5]
En avril 2001, pendant les entraînements militaires pour les agents de
maintien de la Paix de dix pays de l’Afrique de l’Ouest, qui se
sont déroulés à Kara au Nord du Togo, une simulation des
opérations de déminage dans les zones de combat a
été
exécutée.[6]
La Campagne Togolaise pour l’Interdiction des Mines antipersonnel
fondée en 2000 a diffusé à la Radio Nationale de mai
à juin 2001, des émission sur le Traité
d’Interdiction des
Mines.[7]
[1] Interview de Aba Afetse-Tay
chargé des affaires juridiques, des accords et des traités,
Ministère des Affaires Etrangères Abidjan 29 janvier
2002. [2]
Ibid [3] Interview de Lïeutenant
Colonel Yao Ametsipé du Cabinet du Ministère de la défense
Nationale des Vétéraux de
Guerre. [4] Interview de Abra
Afetse-Tay, Ministère des Affaires Etrangères, Lomé 5 avril
2002 [5] Landmine Monitor 2002
P.159 [6] Bernadur Adjosse et
Assimbodom, Batassi « Manœuvres militaires cohésiou Kogah
2001 » Presse Togo 23 avril 2001 Page 7. Interview de Lieutenant
Colonel yao, Ametsipe, du cabinet au Ministère de la Défense
Nationale et des véterants de guerre, Lomé, 14 fevrier
2002 [7] Trois émissions de 20
minutes chacune « La découverte du Traité
d’ottawa » diffusé le 31 mai, le 7 juin, et 14 juin
2001.a