Faits nouveaux depuis mai 2002 : Le 25 avril 2003, un centre
régional de formation au déminage a ouvert ses portes à
Ouidah. Construit avec le concours de la France, il est réservé
aux Etats membres de la CEDEAO[1].
Le Bénin a signé la Convention d’interdiction des mines
le 3 décembre 1997 et l’a ratifiée le 25 septembre 1998
avant d’en devenir Etat Partie le 1er mars 2000. En mars 2002,
la Commission nationale créée en 2000 a été, par
décret, officiellement chargée de la question des
mines[2]. En mai 2003, un responsable
a déclaré à l’Observatoire des Mines qu’une loi
d’application nationale était en cours
d’élaboration[3].
Le Bénin a participé à la Quatrième Rencontre
des Etats Parties en septembre 2002, ainsi qu’aux réunions du
Comité permanent intersessions en février et mai 2003. Il
n’a toujours pas remis son quatrième rapport requis à
l’article 7, qui était attendu pour le 30 avril 2003 au plus
tard[4]. Le Bénin s’est
porté coauteur de la résolution 57/74 de l’Assemblée
générale des Nations Unies en faveur de l’universalisation
et de la mise en œuvre de la Convention d’interdiction des mines mais
était absent lors de son vote, tenu le 22 novembre 2002.
Le Bénin n’est pas confronté au fléau des mines
sur son territoire.
[1] Entretien avec Bienvenu Houngbedji,
Ministère des affaires étrangères, 13 mai 2003 ;
Landmine Monitor Report 2002, p. 111. La France a versé
440 675 euros pour 2001-2002 et prêté deux conseillers
militaires au centre. [2] Landmine Monitor
Report 2002, p. 111. [3] Entretien avec
Bienveu Houngbedji, Responsible du Département des organisations
internationales politiques, Ministère des affaires
étrangères et de l’intégration africaine,
Genève, 13 mai 2003. [4] Cf. les
rapports remis au titre de l’article 7 le 22 janvier 2002 (pour
l’année civile 2001), le 31 décembre 2000 (pour
l’année civile 2000) et le 15 octobre 1999 (pour la période
août-31 décembre 1999). Ils sont tous .