Le Mali a signé la Convention d’interdiction des mines le 3
décembre 1997 et l’a ratifiée le 2 juin 1998 avant
d’en devenir Etat Partie le 1er mars 1999. Une
législation d’application nationale, prévoyant des sanctions
pénales, a été adoptée le 27 septembre
2000[1]. Une Commission nationale
interministérielle pour l’interdiction totale des mines (CNITMA) a
été créée en juin
2002[2]. Le Mali n’a
présenté aucune mise à jour du premier rapport qu’il
avait remis au titre de l’article 7 le 17 mai
2001[3]. Le Mali a participé
à la Quatrième Rencontre des Etats Parties en septembre 2002 et a
voté en faveur de la résolution 57/74 de l’Assemblée
générale des Nations Unies sur l’universalisation et la mise
en œuvre de la Convention d’interdiction des mines le 22 novembre
2002. Le Mali n’est ni producteur ni exportateur de mines antipersonnel et
affirme n’en avoir jamais utilisé. Le Mali a détruit son
stock de mines antipersonnel en 1998, mais en a conservé 2 000 ainsi
que 1 000 mines antivéhicule à des fins de
formation[4]. Le Mali n’est pas
touché par le fléau des mines.
[1] Entretien avec Safita Konaté
Traoré, Directeur adjoint aux affaires judiciaires, Ministère des
affaires étrangères, Genève, 19 septembre
2002. [2] Landmine Monitor Report 2002, p.
341. [3] Rapport remis au titre de
l’article 7 le 17 mai 2001 (pour la période commençant au 25
mai 1998). [4] Rapport remis au titre de
l’article 7 Formulaire D, 17 mai 2001. Pour en savoir plus sur les stocks
et leur destruction, cf. Landmine Monitor Report 2001, pp. 96-97.