Faits nouveaux depuis mai 2002 : Le Togo a remis son premier
rapport au titre de l’article 7, dans lequel il a déclaré ne
détenir qu’un stock de 436 mines antipersonnel destinées
à la formation.
Le Togo a signé la Convention d’interdiction des mines le 4
décembre 1997 et l’a ratifiée le 9 mars 2000 avant
d’en devenir Etat Partie le 1er septembre 2000. Le premier
rapport de transparence du Togo, attendu pour le 28 février 2001 au plus
tard, a été présenté le 11 avril 2003. Il y est
écrit que « la préparation de textes législatifs
est en cours »[1].
Auparavant, en décembre 2002, le nouveau Ministre togolais des affaires
étrangères avait déclaré à
l’Observatoire des Mines qu’il était prêt à
pousser son pays à appliquer l’obligation énoncée
dans la Convention d’adopter des mesures d’application
nationales[2].
Le Togo n’est pas suspecté d’avoir produit,
transféré ou utilisé des mines
antipersonnel[3].
Le Togo a fait état d’un stock de 436 mines antipersonnel
d’origine coréenne, toutes conservées à des fins
d’entraînement[4]. Le Chef
du Cabinet militaire du Président a confirmé que le Togo
s’acquittait de ses obligations liées à la Convention dans
les opérations de maintien de la paix en
Afrique[5].
Le Togo n’a pas participé à la Quatrième Rencontre
des Etats Parties en septembre 2002 pour des raisons
financières[6]. Il a pris part
aux réunions du Comité permanent intersessions de février
et mai 2003.
Le 22 novembre 2002, le Togo a voté pour la résolution 57/74 de
l’Assemblée générale des Nations Unies sur
l’universalisation et la mise en oeuvre de la Convention
d’interdiction des mines.
Le Togo n’est pas touché par les mines. Mais
l’armée juge primordial de former ses démineurs aux
nouvelles techniques et voudraient qu’ils assistent aux formations de
déminage organisées par le centre régional de la CEDEAO
d’Ouidah (Bénin), qui a ouvert ses portes en avril
2003[7].
[1] Rapport remis au titre de l’aticle 7,
formulaire A, 11 avril 2003. [2] Entretien
avec Roland Kpotsra, Représentant permanent du Togo auprès des
Nations Unies à New York, New York, 4 décembre 2002. M. Kpotsra
est à présent le Ministre des affaires étrangères du
Togo. [3] Landmine Monitor Report 2001, p.
159. [4] Rapport remis au titre de
l’aticle 7, formulaires B et D, 11 avril
2003. [5] Entretien avec le Lt-Col. Wenmiba
Aradjo, Chef du Cabinet militaire du Président de la République,
Lomé, 3 décembre 2002. [6]
Entretien avec Frank Kpayedo, Chef de cabinet du Ministre des affaires
étrangères, Lomé, 3 décembre
2002. [7] Entretien avec le Lt-Col. Wenmiba
Aradjo, Cabinet militaire du Président, 3 décembre
2002.